Des nouvelles de la Commune

Le 12 juillet dernier, Mesdames Muller Achtari et Longchamp-Geiser, accompagnées de M. Porchet, ont reçu trois membres du comité de l’AEM, Mesdames Nicollier et Rithner et M. Cart. Le but de cette rencontre était de faire le point sur plusieurs dossiers touchant le périmètre de notre association.

Zone 30 km/h en Martines : chacun a pu constater que la partie supérieure de la route des Martines est interdite à la circulation en raison des travaux sur les canalisations. Le carrefour Verger/Saux/Martines étant aussi touché, des feux y règlent le passage des voitures. Les aménagements de ce carrefour en vue de la mise en place de la limitation de vitesse à 30 km/h seront mis en place sans attendre. Voir aussi.

Ce dossier a été retardé par la pandémie mais, de plus, il a fallu rediscuter avec le Canton de l’aménagement de l’entrée dans la zone 30 km/h au bas de la route des Martines. En effet, une zone 30 km/h se justifie dans le contexte d’une certaine densité d’habitations, que le pont sur l’autoroute n’offre pas, bien sûr, tandis que la loi sur les nuisances sonores permet une telle zone sur le pont déjà. Il a donc été décidé de ralentir le trafic avant le pont, dans le sens de la montée, tout en n’installant le panneau 30 km/h qu’à la sortie du pont.

La mise à l’enquête sera lancée cet automne, sitôt reçu le OK du Canton. En parallèle, le budget du projet sera soumis au Conseil communal, qui avait déjà donné un accord de principe. La poche 30 km/h des Martines devrait être terminée au printemps 2022, compte tenu des délais induits par la procédure et d’éventuelles oppositions.

La Clochatte, plan de quartier : à la faveur des vacances scolaires et après information des riverains, la démolition des bâtiments de la scierie Menétrey est en cours et les travaux d’équipement (acheminements, canalisations, infrastructures pour l’électricité, le multimédia, etc.) pourront ensuite débuter. Tous les risques et nuisances (amiante, dépollution, etc.) ont été pris en compte et seront traités conformément aux règles en vigueur. La construction du parking souterrain, de 180 places environ, est prévue pour cet automne. Le terminus de la ligne du bus 22 sera déplacé au pied de la route de Penau, au- dessus de l’UAPE actuel, une fois validé le projet définitif. La Municipalité a souligné vouloir soigner la communication sur ces sujets importants.

Syndicat des améliorations foncières (SAF) : pour suivre les travaux en cours, cliquez ici.

Mises à l’enquête au Mont : pour se tenir informé, consulter la presse (FAO, 24 heures des mardis et vendredis) ou se rendre sur le site internet de la Commune, ici.

Fête de la durabilité, 25 septembre 2021, de 10h à 17h : la Commune sollicite la participation de notre association à l’animation de cette journée, placée sous la responsabilité d’Isabelle Bovey, déléguée à l’environnement. C’est avec plaisir que nous répondons positivement à cet appel. Pour un avant-goût du programme, cliquez ici.

Divers : l’entreprise de signalisation routière Traceroute SA quitte le chemin de la Grangette. Le terrain qu’elle occupait a été vendu. Un projet d’utilisation mixte, habitations et activités artisanales est en cours.
Une association de quartier a été créée à Pré-Fleuri. L’AEM nouera des contacts avec elle dès que possible.

Echos de la conférence de Laurent Guidetti: Les limites du Mont dans un monde fini

La conférence de Laurent Guidetti a réuni 75 personnes à la Grande Salle au Petit Mont le 15 juin dernier. Une conférence dense, avec de nombreux graphiques, de nombreuses données chiffrées.

Laurent Guidetti a dressé un état de notre monde. Certains penseront que son tableau est pessimiste, d’autres qu’il est réaliste. Mais les faits sont là.

Nous sommes une société droguée à l’énergie. Or, les énergies fossiles ne sont pas sans limite et le développement des énergies renouvelables reste à la traîne. Le climat se réchauffe de plus en plus vite. On assiste à l’aggravation et à la multiplication des catastrophes naturelles. La biodiversité subit sa 6e extinction de masse, cent fois plus rapide que les cinq extinctions précédentes.

Ces modifications sont si rapides que les écosystèmes et les secteurs économiques deviennent vulnérables et risquent de ne pas pouvoir s’adapter. Le monde consomme 1,69 planètes par an. La Suisse en consomme 2,9 et les Etats-Unis 4,7. En Suisse, nous vivons au-dessus de nos moyens en termes de ressources dès mars de chaque année.

Que faire ? Dans nos têtes, d’abord, accepter l’inconnu et l’incertitude. Accepter de changer, massivement, de réduire. Ce qui ne veut pas dire perdre. Car il faut investir dans la création d’une nouvelle société qu’il faut rêver, imaginer.

Dans le domaine de l’habitat, il est plus urgent de s’intéresser à l’existant pour y corriger les erreurs du passé (isolation défaillante, chauffage aux énergies fossiles) que de construire des bâtiments neufs. Il convient aussi de réfléchir à notre habitat sous l’angle de nos besoins ou envies. S’installer à la campagne dans une villa Minergie, très bien. Mais cela implique, pour être cohérent, de se rendre à son travail en transport public ou en mobilité active. Idem pour les activités de loisir citadines (théâtre, cinéma, par ex.). Sinon, il est préférable de rester en ville. Enfin, les plans de quartiers devraient porter autant d’attention au vide qu’au plein. L’espace autour des bâtiments, espaces de fraîcheur, de rencontre, est primordial pour la qualité de vie des habitants.

Notre société est très mobile. On se déplace toujours plus vite, toujours plus loin… souvent pour faire des choses inutiles. La pandémie n’a-t-elle pas montré à de nombreuses entreprises qu’elles pouvaient se passer de bien des voyages d’affaires ? A de nombreux vacanciers que le bonheur ne se trouve pas seulement dans des destinations lointaines ? Dans les villes, l’espace public est phagocyté par la voiture, qu’elle roule ou qu’elle stationne. Encombrante, bruyante, polluante, la voiture a un impact négatif sur le climat des villes. Son abandon (en tout cas sa forte régression) au profit des transports publics et de la mobilité active nous permettrait de mieux respirer, d’avoir moins chaud (plus de place pour des arbres dans des sols désimperméabilisés), de retrouver de l’espace pour nous rencontrer.

Nous aimons nos habitudes. Le changement fait souvent peur. En tout cas, il dérange. Il n’est pas facile de renoncer à ses privilèges (polluer en est un ; surconsommer en est un). Et pourtant ! Pour faire face à l’avenir que nous avons nous-mêmes préparé, oui, des efforts nous attendent. Mais restons positifs et saisissons cette occasion d’inventer un nouveau territoire, un nouveau rapport au monde et aux autres. Biffons dans nos têtes le mot « contraintes » et remplaçons-le par « projets de société ».

Et Le Mont, dans tout cela ? Jean-Pierre Sueur, syndic sortant, a rappelé que Le Mont a obtenu le label Cité de l’énergie. Il a également mentionné la réalisation de la prolongation de la ligne de bus n° 8 (bus pleins aux heures de pointe). Il a évoqué la future prolongation de la ligne du bus 22 qui desservira le nouveau quartier prévu à l’emplacement de l’actuelle scierie Menétrey. Il a également mentionné qu’avec le M3 est prévue une liaison entre son terminus à la Blécherette et Le Mont.

Bravo pour les efforts de la commune. Mais nous, les citoyens, habitants du Mont, nous devons rester vigilants, déterminés. Tout attendre des élus ? Non. De nombreux exemples le prouvent. Le pouvoir de la base est très important. Intéressons-nous aux futurs plans de quartier : les arbres existants y sont-ils protégés, dès le démarrage du chantier ? Des places de stationnement pour les vélos, couvertes et sécurisées, seront-elles bien réalisées ? Les thuyas, buis et laurelles seront-ils bannis de la liste des plantations pour faire la part belle aux essences indigènes qui favorisent la biodiversité ? Des chemins piétons, jalonnés de bancs ombragés, seront-ils aménagés pour favoriser la mobilité active -et donc la santé- jusque dans le grand âge ? Des zones 30 km/h seront-elles rapidement mises en place pour limiter l’emprise de la voiture et préserver la qualité de vie des riverains ? A chacun d’entre nous de jouer son rôle pour que notre commune, dans un monde fini, se développe harmonieusement en respectant toutes les espèces.

Les limites du Mont dans un monde fini

Conférence publique

Grande Salle du Mont-sur-Lausanne

15 juin 2021, 20h

L’association de quartier En Martines est l’organisatrice de cet événement. Le conférencier ? Laurent Guidetti, architecte-urbaniste, associé du bureau lausannois TRIBU architecture. Montain pendant 24 ans, il défend de longue date un urbanisme durable et des territoires résilients.

Dans une commune où 14 secteurs à bâtir sont entrés en force au cours de la législature écoulée, y a-t-il un sujet plus susceptible d’intéresser le public et de susciter un débat animé ? Laurent Guidetti fera le tour des enjeux territoriaux, des responsabilités et des solutions à chercher à l’échelle d’une commune en plein développement. En toile de fond, l’état du monde, les dérèglements écologiques globaux. Après cet exposé, place sera faite au débat.

En guise de mise en bouche, vous pouvez lire le livre que Laurent Guidetti a publié cette année chez Espazium-Les éditions de la culture du bâti sous le titre Manifeste pour une révolution territoriale.

Nous espérons vous accueillir nombreuses et nombreux le 15 juin et nous réjouissons d’avance des discussions animées autour du thème de la soirée. La conférence est gratuite pour les membres de l’AEM. Une contribution volontaire de CHF 5.- est souhaitée de la part des non-membres (crousille à l’entrée de la salle).

Pour des raisons pratiques, pandémiques notamment, l’inscription à la conférence est obligatoire auprès du secrétariat de l’AEM (Marie-Pierre Constant, mapicstan@gmail.com, tél. 078 864 98 48). Merci de préciser le nombre de personnes à inscrire avec nom, prénom, adresses postale et électronique, numéro de téléphone afin de permettre la traçabilité des participants.

Un vallon très bucolique promis à l’urbanisation.

Trois membres du comité de l’AEM rencontrent deux municipaux, Mme Laurence Mueller-Achtari et M. Jacques Marchand, le 12 novembre 2019

Votre association AEM avait demandé à rencontrer la Municipalité afin de faire le point sur les dossiers qu’elle suit. La présidente et deux membres du comité ont participé à une séance, le mardi 12 novembre dernier, à 18h00, réunissant Madame Laurence Mueller-Achtari et Monsieur Jacques Marchand. En voici le compte rendu :

Les membres du comité font connaissance avec les deux Municipaux qu’ils rencontrent officiellement pour la première fois, suite à la redistribution des dicastères au sein de la Municipalité.

30km/heure dans la poche des Martines

Le projet est déposé au Canton qui a délégué sur place, en octobre dernier, une commission ad-hoc pour visualiser les lieux. La Municipalité attend son rapport et sa prise de position détaillée.

Fort de leur expérience dans la poche du Grand Mont, la Municipalité espère pouvoir faire de la poche des Martines une zone 30 km/h courant 2020. Mais il faut attendre la validation du Canton et la procédure de mise à l’enquête.

Monsieur Marchand informe que la partie haute de la route des Martines (de la place du Petit-Mont jusqu’au carrefour du chemin du Verger) va faire l’objet de lourds travaux destinés à assainir les conduites d’électricité, de gaz et d’eau. Des fuites de gaz ayant été découvertes, divers piquages ont déjà été faits.  Par ailleurs, un test de modération du trafic avait été réalisé ce printemps avec la mise en place de chicanes. En amont de la décision finale du canton, la Municipalité prévoit d’installer des zones de modération du trafic entre le Petit-Mont et le carrefour du Verger. Il s’agira notamment d’ilots avec des arbres (env. 3 zones ) qui mordent sur la chaussée dans le but d’en diminuer la largeur.

La partie basse de la route des Martines (depuis le pont sur l’autoroute jusqu’au chemin du Grand Pré) doit aussi être refaite. Le pont étant sous la responsabilité de la Confédération, les travaux devront être coordonnés avec l’OFROU. Délai prévu : 2022-2023.

Madame Mueller-Achtari, à notre question sur la vision d’ensemble, répond que la Municipalité travaille sur un nouveau schéma directeur pour l’entier de la commune, qui intégrera, pour les infrastructures, les axes routiers, les pistes cyclables, les transports publics, les accès piétonniers, etc…Ce schéma sera présenté au Conseil communal à priori au début de l’année prochaine, mais au plus tard à la fin de la législature en juin 2021.

Plan de quartier de la Clochatte

La procédure d’approbation du plan de quartier suit son cours. Le récent retour positif du Canton permet de lancer les mises à l’enquête. Toutefois, un recours encore pendant a un effet suspensif, ce qui pourrait ralentir le projet d’une année encore. Afin de pouvoir prolonger la ligne 22 des TL jusqu’à la scierie Ménétrey, les zones bleues de la route de la Clochatte seront supprimées.

Mobilité douce

La Municipalité aimerait développer les Pedibus en améliorant la communication au sein des écoles. Les journées sur la Mobilité (la 2e édition a eu lieu du 20 au 22.9.2019) fonctionnent, mais la participation des citoyens reste faible. Le concept sera revu pour le rendre plus efficace et attrayant. La Municipalité souhaite renforcer le partenariat avec les associations présentes sur le territoire communal dans le but de mieux diffuser les informations et d’attirer plus de participants.

Transports publics

Ligne 54 : au mois de décembre 2019, arrivée de cette ligne au Grand-Mont. Son itinéraire : Renens – Crissier – Cheseaux – Morrens – Cugy – Grand-Mont.

Ligne 23 : elle passe à travers le quartier de Maillefer. Au vu de sa bonne fréquentation, des bus articulés sont prévus sur cette ligne, ce qui nécessite l’aménagement d’un giratoire.

Site internet

Le site internet de la commune va se développer pour répondre à la demande d’une commune de bientôt 10’000 habitants.

Pose d’un miroir

Une habitante s’est adressée à l’AEM pour savoir s’il était possible de faire poser un miroir en face de la sortie de son chemin, afin d’améliorer la visibilité. Réponse de M. Marchand : il faut adresser une demande écrite à la police administrative de la Commune en indiquant le lieu précis envisagé pour la pose du miroir. Ce service est habilité à donner –ou non– son accord. Les frais d’achat de l’installation complète et de sa pose reviennent au(x) demandeur(s).

Divers

L’AEM a exprimé son regret d’être privée de son local favori, le foyer de la Grande Salle, et ce pour une durée indéterminée. Les municipaux mettent en avant le fait qu’il y a, à l’Auberge Communale, une salle disponible (mais payante). Ils ne voient pas d’inconvénient à ce que l’AEM adresse une demande au service des bâtiments concernant le foyer du collège des Martines. Ce foyer permettrait à l’AEM d’organiser certaines manifestations à l’abri ; il présente le grand avantage de se situer au centre de son rayon d’activité. Par contre, l’utilisation d’un container (comme pour l’UAPE, sur le terrain de la scierie Menétrey) n’est pas envisageable, faute de terrain disponible.

La séance est levée à 20h00