L’association de quartier En Martines est l’organisatrice de cet événement. Le conférencier ? Laurent Guidetti, architecte-urbaniste, associé du bureau lausannois TRIBU architecture. Montain pendant 24 ans, il défend de longue date un urbanisme durable et des territoires résilients.
Dans une commune où 14 secteurs à bâtir sont entrés en force au cours de la législature écoulée, y a-t-il un sujet plus susceptible d’intéresser le public et de susciter un débat animé ? Laurent Guidetti fera le tour des enjeux territoriaux, des responsabilités et des solutions à chercher à l’échelle d’une commune en plein développement. En toile de fond, l’état du monde, les dérèglements écologiques globaux. Après cet exposé, place sera faite au débat.
En guise de mise en bouche, vous pouvez lire le livre que Laurent Guidetti a publié cette année chez Espazium-Les éditions de la culture du bâti sous le titre Manifeste pour une révolution territoriale.
Nous espérons vous accueillir nombreuses et nombreux le 15 juin et nous réjouissons d’avance des discussions animées autour du thème de la soirée. La conférence est gratuite pour les membres de l’AEM. Une contribution volontaire de CHF 5.- est souhaitée de la part des non-membres (crousille à l’entrée de la salle).
Pour des raisons pratiques, pandémiques notamment, l’inscription à la conférence est obligatoire auprès du secrétariat de l’AEM (Marie-Pierre Constant, mapicstan@gmail.com, tél. 078 864 98 48). Merci de préciser le nombre de personnes à inscrire avec nom, prénom, adresses postale et électronique, numéro de téléphone afin de permettre la traçabilité des participants.
La conférence Réinventons nos jardins !, organisée conjointement par le groupe Biodiversité de Mont Solidaire et l’association de quartier En Martines (AEM), a eu lieu le 8 octobre dernier. Elle a réuni 91 personnes à la Grande Salle, parmi lesquelles on comptait deux municipaux et quelques conseillers communaux.
Parmi ces 91 personnes, 12 ont rempli le questionnaire mis à disposition pour noter leurs centres d’intérêt. Ainsi, le groupe Biodiversité et l’AEM pourront accompagner les actions mises en œuvre par ces propriétaires, en les faisant bénéficier de leur réseau et de leurs conseils.
Les conférenciers, Emilie Staub de l’Alliance vaudoise pour la nature (AVPN), Michel Baudraz, directeur de l’association La Grande Cariçaie, et Yves Comte, bénéficiaire des actions de l’AVPN dans la plaine de l’Orbe, ont été écoutés avec beaucoup d’attention par le public. Leur présentation était très concrète, donnant des conseils pratiques que chacun peut appliquer dans son jardin.
Un réseau de jardins : la disparition des espèces, végétales ou animales, est intimement liée à la disparition des milieux qui sont indispensables à leur éclosion, leur développement, leur protection. Un jardin isolé où prospère la biodiversité ne suffit pas. Il faut créer un réseau de jardins qui permettra aux espèces de se déplacer et de trouver une nourriture variée et abondante, des refuges en suffisance.
Des clôtures avec passage : le fractionnement du paysage met en danger les espèces. Il convient de toujours laisser un passage dans les clôtures (un espace de 20 cm au bas de la clôture suffit) afin que les animaux qui ne volent pas puissent se déplacer d’un jardin à l’autre.
Un éclairage parcimonieux : la tentation peut être grande d’installer un éclairage pour mettre en valeur son jardin. Attention ! La lumière dérange la faune nocturne ! Il convient de prévoir un éclairage parcimonieux, limité au strict nécessaire pour la sécurité des déplacements des humains et de bannir les UV et la lumière bleue.
Des petits biotopes gratuits : dans un jardin, de petits biotopes peuvent être très facilement aménagés. Ils ne coûtent guère plus que l’effort de leur mise en place et peut-être celui d’oublier le dogme du propre-en-ordre : des tas de branches, de bois, de pierres, de tuiles ou de briques, des feuilles mortes entassées seront autant d’abris précieux pour les insectes et la petite faune, tout au long de l’année. Un peu de désordre ne fait pas de mal et constitue une aide importante pour plus de biodiversité dans les zones urbaines.
Des aménagements d’un coût raisonnable : poser des nichoirs et des hôtels à insectes, créer de petits plans d’eau (sans poissons ni éclairage !), semer des prairies ou pelouses fleuries, planter des arbustes fruitiers ou non. Pour tout ceci, il faut prévoir un budget. Il faut aussi posséder un certain savoir-faire ou faire appel à des professionnels. Le groupe Biodiversité peut fournir conseils et bonnes adresses. Les voisins, amis et connaissances peuvent donner un coup de main… à charge de revanche. Aucune raison d’hésiter à passer à l’action !
Des haies pauvres en biodiversité : les haies de thuyas et de laurelles ont le grand défaut d’être pauvres en biodiversité. De plus, les laurelles sont une espèce invasive qui s’échappe des jardins et colonise des espaces en pleine nature. Idéalement, il faudrait arracher les haies existantes, ce qui peut impliquer un budget conséquent en fonction de l’ampleur de la haie. Ce qu’il faudrait surtout, c’est interdire, par un règlement communal, la plantation de ces essences lors de toute nouvelle construction ou lors de rénovations.
Des haies vivantes : les haies composées d’arbustes indigènes présentent de nombreux avantages : elles offrent abri et nourriture à la faune, ont une floraison étalée, régalent les sens par la variété de leurs formes, de leurs couleurs et de leurs parfums, sont robustes et résistent aux maladies, ne demandent pas une fastidieuse taille au cordeau. Les plantons de ces essences sont peu coûteux.
Des toitures végétalisées : de telles toitures présentent un grand intérêt pour la biodiversité, sans parler de leur fonction d’absorption des eaux pluviales et d’isolation thermique. Pour leur aménagement, l’intervention de professionnels est indispensable. La ville de Lausanne édite une brochure très utile sur le sujet.
La biodiversité dans notre commune : après le temps dévolu aux questions du public, le conseiller municipal en charge des espaces verts et déchets, Monsieur Michel Amaudruz, a pris la parole pourprésenter Madame Isabelle Bovey, engagée au Mont à 60 % depuis le 1er septembre 2020 en tant que déléguée à l’environnement. Membre de la Commission biodiversité et climat, Madame Bovey sera l’un des interlocuteurs du groupe Biodivesité de Mont solidaire. Monsieur Amaudruz a également rappelé les mesures déjà prises par la commune. Ces mesures, cependant, s’appliquent aux surfaces agricoles et forestières ainsi qu’aux espaces publics urbains. Les jardins privés ne sont pas concernés. (voir à ce sujet, l’article qu’il a signé dansAux 4 coins du Mont, n° 192, p. 5.
Le groupe Biodiversité et l’AEM reprendront donc le dialogue avec les autorités montaines pour tenter d’obtenir leur soutien dans le domaine privé, se faisant les porte-parole des propriétaires décidés à s’impliquer pour la biodiversité. Les conférenciers ont cité quelques actions possibles de la part des communes :
interdiction des essences figurant sur la liste noire, lors de nouvelles constructions ou de rénovations ;
information des propriétaires et des habitants ;
adhésion communale à la Charte des Jardins ;
utilisation du fonds pour l’efficacité énergétique et le développement durable (dont l’un des objectifs est l’encouragement à des actions de protection de l’environnement et de développement durable, également hors périmètre énergétique) pour soutenir des projets nature (sur le modèle, par exemple, de ce que fait la commune de Prilly)
La biodiversité aura les meilleures chances d’être garantie si elle est soignée par de nombreuses mains, privées et publiques. Elle est une affaire collective dont nous devons être aussi nombreux que possible à nous occuper. Agissons ensemble, donnons l’exemple, entraînons avec nous voisins et amis ! Montrons à nos autorités, par nos votes, que la biodiversité est un enjeu dont nous voulons qu’elles tiennent compte sur tout le territoire communal, privé comme public.
Un coup de pouce financier : le groupe Biodiversité a reçu avec une immense gratitude un don anonyme de CHF 2’500.- qui sera, selon le vœu du donateur, réparti à hauteur de CHF 500.- entre les cinq premiers propriétaires qui annonceront leur décision d’arracher leur haie de thuyas ou de laurelles. Un geste très généreux qui en inspirera peut-être d’autres ?
De la documentation et des liens utiles : les conférenciers avaient mis à disposition une documentation variée dont le public a grandement profité. Par ailleurs, ils ont indiqué des liens vers des sites utiles et inspirants.
Victime du succès de la conférence prévue le 25 février prochain à 16h45, l’ATE a décidé de changer de salle afin de pouvoir accueillir davantage de personnes. La conférence aura donc lieu dans la salle 415 du bâtiment Amphimax, au 1er étage du bâtiment. Néanmoins, il ne reste bientôt plus de places disponibles ! En cas d’intérêt, s’inscrire très rapidement !
Pour se rendre à Amphimax, le plus simple est de prendre les transports publics : le métro M1 s’arrête juste devant le bâtiment, arrêt « UNIL-Sorge ». Il y a également plusieurs parkings pour vélos autour du bâtiment et, pour les voitures, un parking se situe devant le bâtiment.
Enfin, nous vous rappelons qu’un apéro sera offert en fin de conférence, qui permettra de poursuivre les échanges sur la thématique abordée.
Riverains de l’autoroute ou pas, vous êtes sans doute intéressés par les nombreuses questions que soulèvent la mobilité et, en particulier, les déplacements en voiture et le réseau des autoroutes.
Ne manquez donc pas une belle occasion de vous informer et d’alimenter votre réflexion ! A l’initiative de l’ATE Vaud (Association transports et environnement), une conférence avec intervenants multiples et une table-ronde se tiendront à l’Université de Lausanne
mardi 25 février 2020 de 16h45 à 19h30 à l’Amphimax, quartier Sorge
Cette conférence est annulée par mesure de précaution sanitaire. Il n’y a pas de date de report pour le moment.
Denis Magliocco, auteur d’un ouvrage édité en novembre 2019 par La Bibliothèque des Arts, éditeur lausannois, sous le titre A la lumière du sol : essai de métamusique, se fera conférencier le 19 mars prochain.
Qui est Denis Magliocco ? Un Montain de longue date, d’abord dans son enfance et son adolescence, de 1960 à 1970, puis, à l’âge adulte, sans interruption depuis 1977. Il est aussi un membre de la première heure de notre association de quartier En Martines. Mais encore?
Denis Magliocco a consacré une grande partie de sa vie active à l’enseignement du chant et de la musique, d’abord dans les classes enfantines et à tous les degrés de l’enseignement primaire, puis, exclusivement, auprès d’adolescents et de jeunes adultes. Par la suite, il a également assuré la formation musicale et didactique des enseignants responsables des classes terminales. Il a consacré de nombreuses années de travail à ses recherches en pédagogie de la musique, couronnées par la parution de son livre A la lumière du sol.
Musicologue érudit, Denis Magliocco nous fera partager sa passion pour la musique et sa conviction que ce langage entre en résonance avec les territoires les plus secrets de chaque être. Musicien, mélomane, enseignant, étudiant ou simple curieux, laissez-vous entraîner sur les chemins lumineux de la musique.